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rire, la grande aventure

Au Café de la Gare, Marie-Christine Descouard découvre un pouvoir inattendu : celui de faire rire. « Ce talent m’enchantait chez les autres. Il semblait m’appartenir désormais. Quel bonheur ! » Pour elle, le rire est une aventure essentielle : « Rire est la plus belle des aventures, et on peut la vivre à volonté. »

Mais il n’a rien de facile : « Le rire est fait d’une alchimie beaucoup plus subtile que le drame. Le rire est une affaire sérieuse, les grands humoristes le savent. » Il devient ainsi un art, une arme et une joie, qui relie la scène et la vie.

Dès ses débuts au Café de la Gare, elle découvre un pouvoir inattendu : celui de faire rire. Elle qui se voyait plutôt dans le drame réalise soudain qu’elle est douée pour la comédie. Elle peut amuser une salle entière de 400 places tous les soirs pendant des années. « Le talent de faire rire m’enchantait chez les autres. Il semblait m’appartenir désormais. Quel bonheur ! » 

Pour elle, le rire n’est pas une facilité, mais un art subtil : « Le rire est fait d’une alchimie beaucoup plus subtile que le drame… et je ne serai pas la première à souligner que “faire rire” est plus aléatoire que “faire pleurer”… » Elle insiste sur sa dimension vitale : « Rire est la plus belle des aventures, et on peut la vivre à volonté. »
Au Café de la Gare, l’humour est roi, il ne se réduit pas à une mécanique ; il est une affaire de liberté, d’audace et de complicité avec le public. Il n’est donc jamais gratuit, il dépend d’une relation de confiance. Elle expérimente cette qualité du rire sur la scène de L’Étrangleur s’excite, dans la pièce grinçante mise en scène par Jean Rochefort, où elle joue l’épouse transie de Jean-Pierre Marielle.
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La Dame au Slip Rouge (en alexandrins, le Don Juan de R. Bouteille)

Marie-Christine Descouard affirme qu’il est plus qu’un divertissement : « Le rire est une affaire sérieuse, les grands humoristes le savent. » Il devient une arme, un moyen de résistance. Sur scène comme au cinéma, il offre une connivence unique avec les partenaires. Jean-Paul Belmondo se « concentrait » en plaisantant avant certaines scènes sérieuses, notamment lors de la scène finale du Professionnel (particulièrement dramatique). [Photo de Belmondo ouvrant les bras à Marie-Christine]
 
Le rire, enfin, est une école de vérité : la magie se manifeste ou non. Plus fragile que le drame, plus exigeant, il demande une grande sincérité. Dans sa carrière et dans sa vie, il demeure une constante, une énergie salvatrice, une manière de vivre l’art comme une fête.