aimer
aimer, une épreuve créatrice
L’amour a tenu la première place dans la vie personnelle et professionnelle de Marie-Christine Descouard. Dans Le Printemps de la grâce, elle choisit Marie-Madeleine qui « avait tout connu de l’amour ». On pense souvent que l’amour n’est qu’une histoire de couple, ou d’enfants à aimer. Or il convient de l’étendre à tout le vivant. « C’est un dépassement de soi, un miroir constant. »
L’amour met à l’épreuve, il engage une fidélité à soi-même et aux autres. Elle en fait une philosophie proche de celle Gandhi : le bonheur de chacun dépend de celui des autres. Dans sa carrière, elle en tire une éthique : « Les buts ne justifient pas les moyens. » Aimer, c’est résister, donner, créer.
« Apprendre à aimer, ou apprivoiser l’essentiel de la Vie a commencé pour moi à retrouver la bienveillance, envers moi déjà, puis envers la vie au sens large. «
» Montagne à grimper, en me délestant pas à pas du poids du jugement, envers moi, les autres, et mon travail. Mais finalement simple à escalader avec la Bonne Volonté. C’est devenu ma tâche, et elle ne me parait plus insurmontable. Du coup elle se simplifie de jour en jour. Bref, mon travail artistique bénéficie présentement d’une inspiration nouvelle et très agréable. Mystère(s) que j’apprivoise aussi, de plus en plus efficacement ! ”
Et c’est l’amour encore qui traverse l’œuvre et la Vie de Marie-Christine Descouard.
Dans le Printemps de la Grâce, elle choisit l’œuvre de Marie Magdelaine car “elle avait tout connu de l’amour” : “l’amour met à l’épreuve, il est un dépassement de soi, une fidélité à soi-même, c’est un miroir”, dit-elle.
« Il est une loi, LA Loi, peu vécue parce que peu considérée, » dit-elle tristement. « Aimez c’est résistez, donnez, et donc Créer. »
« Il n’y a rien de plus réellement artistique que d’aimer les gens », disait Vincent Van Gogh.